Caractérisée par la dictature de la communication en temps réel et par l’explosion des réseaux sociaux, notre époque laisse a priori peu de place à l’écrivain. Cette place, il doit se la faire lui-même. A lui, donc, le redoutable défi de s’imposer dans un contexte où l’immédiateté et l’émotion prennent souvent le pas sur la réflexion. Pour autant, les idées comme la réflexion n’empêchent pas les saillies, les humeurs voire, pour parler le langage actuel, la proactivité et l’interactivité. C’est la vocation même de ce blog.
Beaucoup de mes écrits ont été consacrés à l’actualité internationale, qu’il s’agisse d’Israël, du Proche-Orient et surtout des Etats-Unis, mon thème de prédilection. D’autres concernent la France et sa politique, des premières amours qu’on n’oublie pas si facilement et qui se rappellent volontiers à notre souvenir. Plus récemment, mes préférences m’ont conduit à vagabonder sur d’autres chemins, plus improbables encore : le monde du spectacle et le show-business qui reflètent d’une manière saisissante les aspirations et les illusions de nos sociétés.
Tels sont les thèmes principaux, quoique non exclusifs, que je me propose d’aborder avec vous, semaine après semaine, dans le lieu d’échange privilégié qu’est ce blog. Il va de soi que je ne me priverai aucunement d’aborder d’autres sujets qui me tiennent à cœur. Je le ferai à ma manière : directe et sans concession, parfois polémique mais toujours passionnée. Tant il est vrai que, dans ses turbulences même, la passion est la sœur jumelle de la sincérité.
mercredi 24 septembre 2014
Du manque de courage
lundi 22 septembre 2014
Changé ? Pas changé ?
Du courage
Depuis 2012, en revanche, il y avait largement les moyens de faire autrement : suivre par exemple le chemin vertueux de l’Allemagne, de l’Angleterre, de l’Italie ou encore de l’Espagne. Mais non, la gauche française a cédé à ses vieux démons et à cette pente si commode de la démagogie distributive : avec les conséquences obligées qu’on observe désormais.
Il se pourrait aussi que la droite revenue au pouvoir fourbisse quelques contrôles fiscaux (juste retour des choses) contre les hiérarques socialistes. Vous savez, ceux qui se pavanent avec suffisance sur les plateaux de TV en assénant leurs habituelles leçons de morale. Ces petits marquis qui n'ont jamais travaillé de leur vie - sinon fait semblant aux frais d'une République toujours bonne fille - et encore moins approché de près une entreprise. Ce sont ceux-là même qui, parfois, trichent avec impudence sur leurs diplômes, tantôt par passivité complice – genre Taubira – tantôt par astuce – genre Cambadélis, le maître en passe-droits et en équivalences. Il serait bien étonnant que ces gens-là soient blancs comme neige sur le plan fiscal, Cahuzac et Thevenoud n’étant sans doute que la face émergée de l’iceberg.
On peut comprendre les socialistes, malgré tout : quand viendra leur tour d'être chassés du pouvoir, il est à parier que nul d’entre eux, à commencer par Hollande, ne sera invité par la moindre organisation. Et d'ailleurs, pourquoi le seraient-ils grands dieux ? Qu'auraient-ils à dire sinon tirer les leçons de leur incompétence et de leur lâcheté ?